Martin Wolf, important journaliste économique du Financial Times, reprend l’analyse de Simon Johnson (Trou noir).
Il dit ne pas être tout à fait d’accord avec lui. Mais je ne vois pas où. Il approuve l’hypothèse d’une oligarchie américaine dominante qui ne veut pas se remettre en cause, alors que le chaos menace. Peut-être, seulement, est-il choqué que Johnson dise que l'Amérique de Lincoln est dans la même situation que la Russie de Poutine : « dans beaucoup d’économies émergentes, la corruption est massive et déclarée. Aux USA, l’influence vient autant d’un système de croyances partagées que du lobbying » ?
En tout cas, le problème reste le même : un pays irréformable. « Les USA sont pris entre la peur de la faillite de l’élite et la répugnance pour les plans de sauvetage du public ». Pour Wolf, il va falloir envisager la faillite.
J'en tire deux observations :
- Le gouvernement américain semble dans une situation décrite par le sociologue Merton : il est face à un problème qu’il ne sait pas résoudre. Pour s’en tirer, il est en grand danger de faire appel à « l’innovation », à la triche.
- Plus bizarre : la force de Barak Obama c'est d’être capable d’affronter ce type de problèmes et de leur trouver une solution « conforme ». Mais que fait-il ?
- Sur la théorie de Merton, voir la citation de Braquage à l'anglaise.
- Sur l’innovation du gouvernement américain : Passe-passe, Le plan Geithner.
- Sur la technique du président américain : Barak Obama mécontente les homosexuels.
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