Ce que je disais dans Allemagne, USA, capitalisme semble incorrect : les entreprises américaines n’auraient pas trop licencié, elles avaient trop embauché auparavant. Help not wanted donne les raisons de licenciement suivantes :
- Un allégement des couches de management (une nouveauté).
- Des systèmes d’information qui permettent, contrairement au passé, de savoir exactement de quelles ressources l’entreprise a besoin.
- Un savoir faire nouveau de réorganisation efficace de l’entreprise, plutôt que de licenciement aveugle.
Il y a pire : beaucoup d’entreprises n’auraient pas licencié. Si la situation économique ne s‘arrange pas, ce sera de nouvelles vagues de mises à pied.
Tout ceci semble dire non seulement que l’Amérique est dans une situation préoccupante, mais qu’elle ne peut faire travailler qu’une partie de sa population. Ce qui m’amène à ma demander :
- Les riches ont-ils besoin des pauvres ? En fait aussi peu solidaire qu’elle soit, je pense que l’Amérique a deux raisons pour combattre le chômage : 1) les pauvres sont des consommateurs qui comptent 2) ceux qui ont du travail se sentent menacés par le chômage, et donc ne consomment pas.
- N’est-ce pas le tissu économique qui est atteint ? La capacité de création du pays ? Peut-elle être ravivée par le seul miracle de l’initiative individuelle ?
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