« Les quelques prochaines semaines pourraient déterminer le destin de la présidence de Barack Obama » (Crunch time) :
B.Obama a voulu gérer la nation et le monde sans se salir les mains, en se contentant d’orientations vagues et bien pensantes. Mais ça ne marche pas, tous les projets qu’il a lancés menacent d’être des désastres, qui n’améliorent rien mais enfoncent la nation dans le déficit. S’il n’entre pas dans la mêlée, s’il ne mouille pas le maillot, le pire est à craindre. « Il doit descendre de son nuage et se mettre à montrer la voie ». Voilà ce que dit The Economist.
Mais, il n’y a pas que du mauvais : s’il a entre les mains le sort du monde, c’est que les problèmes de ce dernier ne sont pas aussi insolubles que l’on aurait pu le penser.
- Ainsi, à mon grand soulagement, The Economist se redécouvre une veine démocratique et explique à M.Obama comment amener Républicains et Démocrates à s’accorder sur un système de santé qui assure tout le monde (objectif du président) sans ruiner le pays (un souci qui n’est pas que républicain).
- Plus surprenant, il semblerait que la question israélo-palestinienne ne soit pas désespérée. À quelques ajustements près, susceptibles d’être réglés par une négociation intelligente, les deux camps (ou 3, si l'on tient compte de la division Hamas/Fatah) sont d’accord sur des principes qui puissent fonder un arrangement durable. Ce dont ils ont besoin, c’est d’un catalyseur, d’un négociateur déterminé.
M.Obama n’a pas arrêté de nous parler du changement. Ça tombe bien, le monde est dans une situation favorable au changement, il ne lui faut qu’un « leader du changement » compétent, et M.Obama est dans une situation idéale pour occuper cette position.
Compléments :
- Une remarque brillante sur ce qui fait croire que le Moyen-Orient est dans une impasse : « En ce moment, les politiciens des deux côtés se définissent par l’extrémisme de leurs opposants les plus déraisonnables ».
- Ce que j’entends par leader du changement : Mesurer la capacité au changement d’une entreprise.
- Ce blog est d’accord avec The Economist (pour une fois !) : Obama : charme éventé ? B.Obama doit enfin comprendre que s’il veut qu’un changement réussisse, il doit le contrôler (Contrôlez le changement !).
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