vendredi 11 décembre 2009

Culture de l’argent

Alors que notre président promet aux fonctionnaires une meilleure paie (Histoire géo), et qu’il cherche à nous inculquer la culture de l’argent, la majorité des Français semble honnir ses projets.

Une grande partie de la population est prête à gagner moins pour travailler dans une entreprise « éthique ». Encore plus nombreux sont ceux qui « veulent exercer un emploi intégrant une dimension morale, un souci de l'environnement et une politique socialement responsable ».

Le paradoxe de l’affaire, que je notais déjà dans un précédent livre, est qu’une société qui n’aime pas l’argent est économiquement efficace puisque ses entreprises coûtent peu. En outre elles sont tirées par le moteur le plus fort qui soit, la volonté de « se réaliser ».

Compléments :

  • L’article du Monde dont viennent les citations : L'économie sociale et solidaire : "Une quête de sens", et le billet auquel je le dois : C'est pas rentable!
  • Chester Barnard (The Functions of the Executive) pensait que l’amour de l’argent était une « rationalisation », il était contre nature, inculqué à l’Américain. Peut-être qu’il y a dans cet amour un germe qui transforme les sociétés en un monde favorable aux personnes qui souhaitent nous le communiquer ? En tout cas, il est probable qu’il fait exploser les solidarités et transforme la société en un Far West que dominent ceux à qui elle a donné une position stratégique (les oligarques).

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