The Economist constate la victoire d’Obama. Sa stratégie
électorale fut à l’image
de son intellect, redoutable. Il a visé des « niches », des
groupes ayant des intérêts particuliers (par exemple les homosexuels), et se
les ait attachés en leur donnant ce qu’ils attendaient. De même, il a convaincu
l’opinion des défauts qu’il attribuait à son opposant. The Economist lui
conseille maintenant de trouver un accord avec ses adversaires pour rétablir
les finances américaines. C’est une autre paire de manche.
Il ne fait pas bon être
pauvre aux USA, dit un autre article. (Raisons culturelles : pauvreté =
crime ?)
La Chine change d’équipe de direction. Le pays ne semble pas
dirigé par un homme, mais par un groupe, avec de multiples ramifications vers
des centres de pouvoir extérieurs. Apparemment, les nouveaux seraient les
protégés des anciens, ce qui sous-entendrait un même cap.
Sur le front grec, rien de nouveau. Le pays ne pourra jamais
payer ses dettes. Un défaut doit être organisé.
Les Américains pourraient échanger les Palestiniens contre
les Iraniens, i.e. pression sur l’Iran contre négociation Israël
/ Palestine.
Le pirate somalien n’aurait plus le vent en poupe. La
navigation dans ses parages se serait organisée et armée. Et il ne veut pas
risquer sa vie.
En ce qui concerne Internet, la presse aurait enfin trouvé
une formule efficace : le portail payant. Fin du modèle du contenu
gratuit, payé par la publicité, et des illusions de la bulle Internet ?
Mais pas fin des bulles. Il y aurait peut-être bien une spéculation sur la
dette d’entreprise, rien d’autre ne rapportant quoi que ce soit. Attention à l’éclatement
(assureurs…). Facteurs d'éclatement ? Crise ou reprise ! Autre souvenir
de bulle, les agences de notation seraient attaquées par la justice. Elles
expliquent qu’elles n’ont fait qu’exprimer une opinion. On leur répond qu’elles
étaient payées pour que cette opinion soit sérieuse.
Pourquoi vote-t-on alors que cela ne nous rapporte rien ?
Peut-être parce que le coût du vote est inférieur à ce qu’il en coûterait de s’interroger
sur son utilité. (Pour ma part, je soupçonne que l’on est programmé par la
société pour voter, de même que l’on pratique moult autres rites sociaux qui ne
nous rapportent rien.)
Et si l’altruisme, une caractéristique de l’espèce humaine,
venait de notre propension à la guerre, une autre de nos caractéristiques ?
Nous y aurions pris l’habitude de nous sacrifier pour le groupe…
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