Hier, les journalistes s'appelaient Clémenceau, Jaurès, Zola, Camus ou Sartre. Boris Vian écrivait sur le Jazz. Et aujourd'hui ? Je me demande si la crise de la presse ne vient pas de là. Ce n'est pas qu'une question de talent. C'est surtout une question de changement. Car, tous ces gens étaient avant tout porteurs d'un combat.
Et si c'était cela la fonction de la presse : leader d'opinion ? Et si c'était pour cela qu'elle va mal ? Non seulement elle baigne dans une médiocrité satisfaite de soi, mais elle est le bastion du conservatisme ? Elle résiste à ce qui devrait la nourrir !
(D'ailleurs, les principes sur lesquels elle s'est constituée après guerre n'étaient pas là pour l'encourager à la subversion...)
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