Je lis Villon, et je ne comprends rien. Montaigne, en pire, car le français est plus vieux, et en plus facile, car le vers est court.
Aussi, encore une fois, frustration des notes de bas de page : j'avais, souvent, à peu près décodé correctement ce qui est commenté, mais ce que je ne comprends pas n'est pas expliqué ! Avait-on une culture plus solide au temps du commentaire (qui doit remonter aux années 60) ?
Mais, miracle : je tombe sur la ballade des pendus que j'ai étudiée. Et là, tout est évident ! Paradoxalement, c'est ce qui est le plus loin du français moderne qui a le plus de sens !
Cela m'a rappelé Les figures de style, du professeur Suhamy : le véritable "sens" surgit du viol de la norme. La poésie, et l'art de l'écriture, ne serait-elle que licence ?
(Et défaite irrémédiable de l'intelligence artificielle, et de l'esprit "scientifique", qui croit au sens exact du mot ?)
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