Le blocage du
gouvernement américain n’aurait pas de conséquences. Danger
principal ? Ne pas être capable de payer les intérêts de la dette. Or, les
obligations du gouvernement américain sont devenues une monnaie d’échange.
Mais, même là, rien de grave ne peut arriver à l’Amérique à court terme. A long
terme, sa réputation sera peut-être ternie.
La banque centrale américaine a un président d’un nouveau
genre. Contrairement à ses prédécesseurs l’inflation n’est pas son obsession,
mais le chômage. Elle va imprimer de la monnaie.
L’Amérique travaille à un projet de libre échange avec l’Asie. Curieusement, c’est moins la Chine qui gêne que le protectionnisme américain, seul sujet qui fasse l’unanimité aux USA.
En Europe, le mécanisme de
stabilité se met en place. Il peut aider les Etats, en leur prêtant et en
achetant leurs obligations, mais pas les banques. L’Europe est ennuyée que l’on
meure sur ses côtes. Mais n’a pas envie de faciliter l’immigration. « Si les pays comme l’Italie refusent
d’accepter plus de tomates d’Afrique, elles sont condamnées à accepter plus de
gens. »
En Espagne, « Les
usines de production automobile ronronnent, elles prennent du travail aux
usines européennes moins compétitives. » Les exportations se portent
bien. Mais le gouvernement aura-t-il le courage de s’en prendre au salaire
minimum ? En Allemagne Mme Merkel pourrait s’allier aux Verts, « qui ont très envie du pouvoir ». En
Angleterre, les politiciens s’en prennent à leur jadis toute puissante presse.
Pour la bonne raison qu’elle ne l’est plus. En Syrie, les excès des jihadistes
pourraient susciter une réaction de la population. Le pouvoir tunisien n’a pas
fait cette erreur.
Le marché de
l’énergie européen est dans un fichu état. Conséquences imprévues en
pagaille. Gaz de schiste américain qui fait chuter le prix du charbon, surinvestissements,
déréglementation, subvention à l’énergie renouvelable. Non seulement les
conséquences environnementales ont été négatives (paradoxalement, c’est le
charbon qui gagne). Mais tout cela mettrait en quasi faillite les producteurs
d’énergie qui n’auraient plus les moyens d’investir dans une « smart
grid » nécessaire à la circulation de l’énergie.
La globalisation a survécu. The Economist n'en revient pas. Pourquoi ? Le monde a retenu la leçon des années 30. Il n'y a pas d'idéologie de remplacement. Et « La capacité de la technologie à effacer les distances est trop puissante et les bénéfices économiques du commerce international et de l'investissement étranger sont trop largement admis. »
Qu’est-ce qui fait
l’éducation efficace ? L’éducateur, impact colossal, et le secondaire.
Les meilleurs enseignants doivent aller avec les élèves qui ont des
difficultés. Les MOOCs effraient les professeurs. En particulier, tous n’auraient pas les (nouveaux) dons que réclame
la formation en ligne. Elle s’en prend aussi aux MBA. Paradoxalement, le MBA MOOC est plus cher qu’une formation traditionnelle. Mais il permet à
l’élève de ne pas quitter son emploi. On espère combiner la pub télé avec de la
pub sur application mobile. Douteux. Moins
de start up aux USA. Donc moins de création d’emploi. Pourquoi ? Elles
n’arrivent pas à recruter. Les universités ne produisent pas ce qu’il leur
faut. Et l’immigration est bloquée. Sans compter que les lois américaines sont
effroyablement compliquées. (Mais si les start up ont besoin de Martiens,
sont-elles aussi bonnes qu’on le dit pour l’emploi ?)
La bicyclette publique gagne le monde. Cela réduit les
embouteillages, et c’est bon pour la santé.
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