- Certains savent faire, d'autres savent parler. Si ceux qui savent parler parviennent à convaincre la société qu'ils savent faire, ils prennent les commandes de la dite société, et éliminent les autres. A terme, ceux qui parlent apprennent, un peu, à faire. Et ceux qui savaient perdent leurs compétences. Justification a posteriori. En outre, dans une société moderne, ceux qui parlent peuvent achètent des machines et de la valetaille. Ils se dispensent du savoir des autres.
- Ce "chaos" ne résulte pas nécessairement d'une sorte de coup d'Etat. On peut imaginer, par exemple, que du fait d'un ralentissement de la croissance, "ceux qui parlent" ne pouvant plus trouver de nouveaux domaines à conquérir, s'en prennent à l'édifice social.
- Qui sont "ceux qui parlent" ? Je les vois ayant le profil et le comportement de l'homme politique. Ils sont poussés par l'ambition. Ils ne dorment pas. Mais ils ne travaillent pas non plus. Ils n'ont pas de vie privée. Mais ce sont des jouisseurs. Ils sont là où se joue l'action. Ce sont, surtout, des "survivants" : ils sont quasiment indestructibles, c'est dans le danger qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. Ils réagissent dans l'instant. Le stress les stimule.
- Comment éviter de se faire écraser ? En reconstituant la société, dont le principe est l'entraide. C'est-à-dire en se faisant des alliés qui puissent compenser ses faiblesses. Malheureusement, la société est devenue très égoïste. Peu de gens comprennent qu'ils auraient plus à gagner à s'aider qu'à perdre.
mardi 17 juin 2014
Modélisation du chaos
Chez les Égyptiens, les Chinois, les Grecs ou peut-être encore aujourd'hui, le monde semble passer par des phases de chaos. Caractéristique : personne ne semble plus à sa place. Tentative de modélisation :
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