Lorsque l'on parle d'enseignement supérieur, des idées s'entrechoquent. Il nous faudrait une formation d'élite. Il y aurait les grandes écoles, excellentes, d'un côté, les universités, médiocres, de l'autre. Mais, paradoxe !, les grandes écoles ne formeraient que des ânes (mon précédent billet). Que penser de nos grandes écoles ?
Ce qui n'est pas dit est que notre définition de l'élitisme est originale (i.e. le concours). On la retrouve peut-être en Asie, notamment au Japon. Son exemple le plus fameux est certainement la Chine des mandarins.
Quels sont les bénéfices d'une telle formation ? Elle produit un curieux mélange. Des gens épuisés, qui ne se développeront plus, parce qu'ils se croient certifiés génies, alors qu'ils ne savent absolument rien. Autrement dit l'arrogance sans fondement qui nous vaut la haine du monde.
Si l'on prend innovation, ou performance économique comme critères d'évaluation, ce n'est pas mieux. Les pays qui sont forts dans ces domaines n'ont pas notre forme d'éducation. En particulier parce qu'elle encourage le conformisme, le rite (cf. les mandarins).
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