mardi 4 novembre 2014

Passivité : mal national ?

Pas assez d'anglais, cours trop théoriques, pas assez de finance, trop local et pas assez international... Mes étudiants sont très critiques. Mais qu'est-ce qui leur manque pour réaliser leurs voeux ?

Le meilleur moyen d'apprendre l'anglais, c'est d'aller faire la plonge à Londres. Et en plus c'est payé. Pas international ? Mes étudiants sont recrutés par des multinationales ! Et la finance ? Il y a des livres pour cela. Trop théorique ? Grâce à un partenaire, je les fais participer, étape par étape, à un des grands changements du moment, nous leur donnons une expérience qu'aucun de leurs pairs n'aura et dont même un DG n'a aucune idée. Or, comment se comportent-ils ? Ramollo. Heureusement qu'un ou deux élèves ont une expérience de la question.

Toute la France est dans ma classe ? Nous attendons tout des autres ? Nous sommes passifs. Et, il y a pire. Quand ce que nous demandons nous arrive, nous n'ouvrons même pas le bec pour le saisir. Au fond, nous sommes conçus pour réclamer. C'est tout.  

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