A chaque fois qu'il fait beau, une alerte d'Airparif m'avertit qu'il y a un pic de pollution. En comptant les alertes, j'en déduis qu'il fait beau un mois par an. Heureusement ? Mais, le magazine de la mairie de Paris (n°54) m'explique qu'elle s'en prend à la question. Attaque contre la voiture. En particulier celle qui pollue le plus.
Exemple de changement mal conduit. On parle de moyen, pas de résultat. Et on ne fait pas appel à la participation du citoyen.
Comment savoir si les mesures prises seront efficaces ? La voiture est-elle le seul vecteur de pollution ? Dominant ? Et le chauffage urbain ? Peut-il y avoir des causes extérieures à Paris ? Et les mesures prises vont-elles avoir un effet significatifs ?... Ce qu'il aurait fallu c'est essayer de comprendre d'où vient la pollution. Et, à partir de là, l'attaquer à sa racine. En montrant le lien entre l'action et les résultats attendus. Et en en déduisant un objectif quantifié. Au moins cela aurait été convaincant. Surtout si l'on avait expliqué les dangers que représente la pollution parisienne pour notre vie. Et cela nous aurait donné envie d'appuyer la mairie, de faire un effort. Or, peut-être bien que nous sommes les principales causes de pollution !
(Changement "dirigé". Changement technocratique type. Le maire agit, seul. Et considère implicitement ses administrés comme des enfants. Une typologie des changements est ici.)
(Changement "dirigé". Changement technocratique type. Le maire agit, seul. Et considère implicitement ses administrés comme des enfants. Une typologie des changements est ici.)
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