Il y a quelques années j’ai travaillé avec des ingénieurs de la génération de Fabrice Tourre. Eux aussi étaient des financiers. Certains avaient même changé leurs plans de carrière pour cela. On leur avait dit que « c’était ce qu’il fallait faire ». Une mode, en somme.
Un nombre considérable d’ingénieurs a dû faire comme eux. Quel a été le coût de ce détournement de talents ?
Faut-il y voir la cause du manque de compétitivité française, de son peu de créativité ? Ou les ingénieurs perdus ont-ils été remplacés par d’autres, sortis d’écoles moins prestigieuses, mais tout aussi utiles ?
1 commentaire:
Eh bien les voilà maintenant qui après un joli râteau dans la finance, s'intéressent au marketing..
Comme dirait Audiard, souvent cité par leur directeur, y'en a qui osent tout ..
Ensuite, et c’est ce qui est soulevé dans la préface d‘Hervé Biausser, directeur de l’école centrale de Paris, le besoin naît du changement des entreprises elles-mêmes : D’une part, la valeur n’est plus apportée par la prouesse technique (même la promesse du constructeur allemand Audi “l’avance par la technologie”, où on remarquera d’ailleurs la disparition du mot technique en Français même si le “Vorsprung durch Technik” allemand est resté, ne cache-t-elle en fait que la prédominance des aspects du marketing de l’image sur les aspects technologiques, du moins en France). D’autre part la prédominance du service (c’est toujours Biausser qui parle) qui fait aussi que les ingénieurs sont de moins en moins employés à faire des boulots … d’ingénieurs.
Source : http://visionary.wordpress.com/2010/05/03/la-fin-de-lavantage-concurrentiel-par-la-technologie/
Enregistrer un commentaire