Comment quelqu’un d’humble extraction, comme Jeanne d'Arc, a-t-il pu gagner des batailles, me suis-je demandé ?
Mais y a-t-il besoin d’une formation, d’un talent particuliers, pour cela ? Peut-être que ce qui nuisait à la France de l’époque était les dissensions entre guerriers, pas l’incompétence de ceux-ci. Une fois d’accord pour se battre ensemble, ils savaient comment livrer bataille.
Médiocrité du roi de France, incapable d'unir ses troupes ?
En est-il de même des dirigeants ? Leur première qualité est de fournir les conditions qui permettent à leurs collaborateurs de faire ce qu’ils savent faire ? Ce n’est qu’ensuite, qu’ils peuvent, et encore subsidiairement, faire preuve de génie ?
Compléments :
- Sur la même idée : À l’origine.
- Galbraith observait que les dirigeants des multinationales des trente glorieuses n’avaient aucune des prétentions modernes au talent, ils administraient des « technostructures » dont la complexité les dépassait.
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