Les journalistes donnent du témoignage des dirigeants de Goldman Sachs l’image de gens surpris d’être victimes d’une sorte de procès en sorcellerie.
J’ai tendance à penser comme eux. Il y a probablement disproportion entre ce qui leur est reproché et leurs éventuels torts, dont ils n’étaient d’ailleurs probablement pas conscients. Au fond, ils ressemblent aux gens que je côtoie tous les jours (JP Morgan a même cherché à me recruter, il y a fort longtemps !). Des gens respectables.
Les banquiers de Goldman seraient-ils les Templiers modernes ? Leur succès les a conduits à s’approprier une part démesurée des richesses des nations. Celles-ci n’entendent pas se laisser faire et ont recours pour cela à une sorte de « licence politique », une certaine mauvaise foi. Ainsi, le possible écart de Goldman, subtilement mis en scène, permet à l’administration américaine de faciliter le passage de ses mesures de réglementation des banques, auxquelles le peuple semble favorable. La fin justifie les moyens ?
C’est habile. Et c’est probablement le type de procédé que les banquiers appelaient « innovation » et pour concevoir lesquels ils recrutaient les meilleurs esprits. Quelques-uns de ces derniers leur auraient-ils échappé ?
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