Les sénateurs américains ont voté un encadrement de l’industrie financière qui semble sévère.
J’ai du mal à savoir ce que l’on doit en penser. Ce qui me frappe particulièrement est qu’une telle réforme semblait impossible il y a encore quelques temps. Je me souviens en particulier de débats houleux au sujet d’une agence de protection du consommateur. Elle me semblait mal partie, et pourtant elle a été apparemment adoptée sans vagues.
Ce qui a fait ce miracle, ce sont les malheurs récents de Goldman Sachs. (Voir : Thank You, Lloyd Blankfein.)
« La chance ne sourit qu’à l’esprit bien préparé » semble être la citation exacte de Pasteur. Elle paraît vérifiée ici. Elle l’est aussi pour des entrepreneurs avec qui j’ai parlé récemment et qui ne voyaient que la chance comme raison de leur succès.
C’est peut-être ce qui explique l’optimisme américain : si l’on se prépare bien, même si l’avenir semble bouché, une occasion, imprévisible, surgira, que l’on saura exploiter pour faire pencher le sort en sa faveur ?
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