L’affaire DSK soulève un curieux nombre de paradoxes.
Dans un premier acte on voit DSK aux mains de la police, républicaine. L’agression à peine rapportée, pas une hésitation, la police entre en action, il est interpellé, sorti de son avion, humilié, jeté dans un cul de basse-fausse.
Arrive maintenant la justice, démocrate. DSK est défendu par l’avocat des rappeurs et de la mafia. En face de lui une immigrée fraichement arrivée d’Afrique. Tactique : terroriser puis proposer beaucoup d’argent, et clore l’affaire sur un compromis. Le mot « justice » est-il américain ? Cela expliquerait-il que le petit peuple policier veuille se faire justice par ses propres moyens, en bousculant un peu l’intouchable DSK ?
Quant à la France, elle croit massivement à un complot. Qu’une immigrée africaine, mère célibataire, vivant dans le dénuement, puisse être victime d’un tartuffe, oligarque et sadique, rencontre notre incrédulité. Mais où est Victor Hugo ? (et ou est Ségolène Royal ?) Qu’est-ce qui a, à ce point, transformé nos valeurs ? Lavage de cerveau magistralement réussi par notre élite ? Ou étions-nous des hypocrites depuis toujours ?...
Finalement, il y a N.Sarkozy. Il se dit américain, alors qu’il ne parle pas anglais et qu’il exaspère les Américains. DSK, lui, se dit socialiste et français alors qu’il est totalement intégré dans la culture de la très haute société américaine. Cela pourrait-il rendre sympathique notre président ? Mais le Français veut-il un président sympathique ?
Compléments :
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