La présomption d’innocence de DSK est une bonne nouvelle. Jusqu’ici je m’inquiétais de ce que le cas particulier servait à torpiller le principe général.
Et la réforme des comportements fut si radical que les causes chères au cœur de nos élites ont été étouffées tout net : le sort de la plaignante n’a pas suscité une grande compassion. (Un peu comme dans l’affaire Polanski. D’ailleurs cette affaire aurait été évoquée pour refuser à DSK une liberté sous caution - d’un million de $... qui paie ? et quid des honoraires de son avocat star ?…)
Si DSK est coupable, cela pose quelques questions :
- N’est-ce pas un cas particulier qui pourrait mettre en cause la protection par les journalistes de la vie privée des hommes politiques ? Si les faits avaient été connus plus tôt, DSK aurait peut-être pu se faire soigner, ce qui aurait été bénéfique pour la société.
- La présomption d’innocence est-elle la même pour tous ?
- Et si nos journalistes, loin d’être d’une moralité sourcilleuse, protégeaient une classe de la population ?
Compléments :
- Billet de Jean Quatremer, qui avait déconseillé à DSK de partir aux USA : DSK inculpé de « tentative de viol » à New York.
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