Un père parle d’une balade avec ses enfants, dont Jean, son fils ainé :
Nous avons donc trois écosystèmes en devenir celui de la coccinelle qui vient alimenter celui du lézard qui observe les têtards et la grenouille, et fait la sieste avec Jean (on peut apprivoiser un lézard, oui!). Finalement Jean apprend par lui même, grâce à son sens de l'observation, et à une forme de ténacité sur le terrain qu'il n'a pas à l'école. Il entraîne sa sœur et son frère dans son tourbillon comme un vrai leader qui attire comme un aimant ou repousse... comme un aimant.
Jean est visiblement quelqu’un d’exceptionnel, mais il convient mal aux règles de l’école. Cela m’a fait penser à une histoire racontée par Boris Vian dans laquelle un enfant, qui a la capacité de voler, est enfermé par sa mère dans une petite cage pleine d’amour. (Et aussi à Jackson Richardson.)
L’école est une phase de socialisation. Doit-on perdre ses ailes pour pouvoir vivre en société ? Ou la société aurait-elle à gagner à tirer un meilleur parti de nos talents ? D’ailleurs n’était-ce pas un des projets de 68 ? Les réformateurs de l’enseignement ont-ils remplacé un dogmatisme par un autre ?
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