Nathalie Ravidat, de l’Université Descartes, a analysé le concept d’entreprise virtuelle, tel qu’il est défini par les universitaires. Elle a beau le retourner dans tous les sens, elle ne voit pas comment il peut fonctionner. D’ailleurs, tout ce qu’elle trouve d’un peu virtuel est tiré / a été conçu par un « leader », ce qui n’est pas prévu par le concept.
En l’écoutant, j’ai pensé aux cours que j’avais eus à l’Insead, qui me disaient que l’avenir était à « l’adhocratie », que la grande entreprise traditionnelle était condamnée. Et je me suis demandé si tout cela n’avait pas pour origine l’idéologie libérale.
Pendant des décennies les chercheurs ont essayé de prévoir l’avenir et de nous montrer qu’il n’appartenait pas à la grande entreprise bureaucratique mais au marché (à une nuée d’individus coordonnés par la main invisible du marché) ?
Compléments :
- Toyota et son écosystème : entreprise virtuelle à leader ?
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