Comme le dit à répétition ce blog, la mise en œuvre du
changement consiste à construire un dispositif qui va vous permettre d’être sûr
que le changement va où il doit aller. (Je parle souvent de
« cocotte minute ».) Le facteur clé de succès du changement, c’est son
contrôle.
Comment construit-on un dispositif de contrôle ? Il a
deux parties, qui ont chacune leurs pièges :
- Le cadre du changement, ou « schéma directeur ». C’est le chemin à suivre, avec ses problèmes, ses sous-problèmes, les méthodes pour les résoudre, les étapes du projet, sa gestion, communication, reporting... Les techniques nécessaires appartiennent à l’art du consultant. Elles sont de plus en plus connues par les grandes entreprises. Sauf en ce qui concerne la définition de l'objectif du changement. Les dirigeants s’entêtent à masquer à leurs employés leurs intentions. Faute d’objectif, ils ne l’atteignent pas. Le changement n’a servi à rien.
- L’animation du changement. C’est la partie décisive du changement. Une équipe d'animation faible explique une des grandes frustrations du conducteur du changement diplômé : avoir échoué alors qu’il avait parfaitement appliqué la recette de Harvard Business Review. L’animateur du changement doit identifier la résistance au changement à son émergence, et aider l’organisation à la dépasser. Il a un profil rare, mais pas exceptionnel : c’est un donneur d’aide. Ce que j’explique ailleurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire