On fait subir aux banques des "stress tests". On vérifie ainsi si elles seraient capables de rencontrer une crise sans s'effondrer comme un château de cartes. Voilà le procédé que M.Trump semble appliquer au monde.
Quel est le meilleur moyen de résister ? Je crois que c'est résilience et écosystème. La résilience, selon moi, est plus que sa définition ordinaire : la capacité à absorber un choc sans être détruit. C'est celle d'utiliser le choc pour se transformer, de même que le voilier utilise les tempêtes. Le système résilient a pour moteur le choc, la crise. C'est l'écosystème qui permet la résilience. Dans l'écosystème, tout le monde est unique et remplaçable. Il n'est pas remplaçable par tel ou tel, mais par le tout. Dans un écosystème, si vous avez besoin de faire repeindre votre maison, entre vos compétences propres et celles de votre réseau d'amis, vous saurez arriver à vos fins, sans dépendre d'un artisan. C'est pourquoi, dans un tel monde, l'artisan, étant en concurrence avec l'écosystème, est honnête.
L'écosystème est l'antithèse de la division des tâches, que l'on présente comme l'alpha et l'oméga de la croissance. Cependant, il ne s'oppose pas à une forme de spécialisation. Au contraire. Seulement, il exige que personne ne soit totalement spécialisé. Chacun doit être capable de se débrouiller, seul avec son réseau, dans n'importe quelle situation.
Ce qui ne tue pas renforce, disait Nietzsche. Ou Trump ?
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