Curieuse situation. Notre président a probablement de bonnes chances d'être réélu. Mais il n'a pas de parti. Au lieu d'élire un président il faut remplir la chambre des députés d'inconnus dont le seul mérite est de lui permettre de présider.
Il y a un double problème, probablement. L'électeur ne se reconnaît plus dans un certain type d'homme politique. On "n'est" plus communiste, comme on "est" supporter de l'OM. D'autre part, l'histoire récente a montré que nos gouvernements étaient gouvernés par des modes, en outre venues de l'extérieur. Les deux questions sont évidemment liées : ces gens sont des girouettes.
Mme Merkel est "pragmatique". Elle a beaucoup changé de cap. On pourrait la croire sans conviction. Mais elle a un objectif, qui est probablement l'intérêt de son pays, la défense de ses valeurs, et elle louvoie pour parvenir à son but. Idem pour nos élus locaux. Maires et sénateurs, en majorité, se confondent avec l'identité de leurs terroirs. Ils font bien plus que défendre leurs intérêts, ils croient en eux. Ils n'aspirent pas au pouvoir, pour le pouvoir.
Conclusion ? Il faut réinventer une fonction pour le député. Une fonction qui fasse qu'il soit si heureux d'être député, qu'il n'ait pas d'autre ambition ?
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