- Il n’arrive plus à vendre ses participations. Car c’était les Américains qui les achetaient. Et la crise de l’euro les a fait fuir.
- Les dirigeants de ses participations ont tellement peur des impôts qu’ils veulent vendre leur entreprise. Ce qui est étrange, puisqu’elle vaudra massivement plus cher, avec impôts, dans quelques années, que sans impôts maintenant. (J'ai aussi noté ce phénomène dans les PME familiales : les fondateurs sont rendus fous par le fait de savoir qu'ils vont gagner moins que ce qu'ils auraient dû. Curieusement, le montant de la vente est secondaire : ils auraient préféré gagner 5 millions sans impôts, que 40 avec !)
- Les jeunes diplômés, qui ont été convertis à l’entrepreneuriat par le précédent régime, envisagent maintenant de monter des entreprises ailleurs. (Avec beaucoup de tact, je lui ai dit que, depuis toujours, je conseillais aux porteurs de beaux projets d’aller directement aux USA. Il est beaucoup plus facile de trouver des fonds qu’en France. Et, lorsqu’on trouve de l’argent, on en trouve en quantité.)
Du coup, je m’interroge. Le gouvernement doit-il encourager
l’entrepreneuriat dans les TIC ? De toute manière ce qu’il fait semble
profiter à l’étranger. En outre, il ressort de cette conversation que nous
sommes d’extraordinairement petits joueurs. L’entrepreneur français n’a pas d’autre
ambition que de gagner un peu d’argent. Serait-il génétiquement codé pour être
un second couteau des affaires ? Ne créerait-il pas plus d’emplois en France,
s’il apportait les compétences que lui a données l’Education nationale à une fonction salariée ?
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