Mes études sur le changement m'ont fait arriver à une constatation inattendue. L'Américain n'est pas le bourrin que l'on dit. Son art du changement n'est pas celui du passage en force.
Donald Trump illustre cette idée. Il sent une tendance que personne n'a vue (rejet des élites dominantes). Il l'exploite tellement bien, que, quasiment seul, en quelques mois, il sort du néant pour devenir candidat des républicains et vaincre Mme Clinton, en faisant tomber, de quelques voix, des Etats qui semblaient tellement sûrs, tellement teint démocrate dans la masse, qu'il n'y avait pas besoin de les défendre.
L'art de l'Américain, de Goldman Sachs, autre exemple, c'est de sentir la tendance, la mode. C'est l'art de la spéculation. C'est l'art du navigateur. C'est le Tao chinois.
Et c'est peut être ce que n'ont pas compris les Chinois. Au fond, ils ont un énorme complexe de supériorité. Ils continuent à croire qu'ils possèdent une culture hors pair, et qu'il leur suffit d'acquérir la technologie occidentale pour redevenir le centre du monde. Mais, il est bien possible qu'ils aient été défaits à leur propre jeu : la systémique.
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