« La transformation énergétique n’est ni aussi révolutionnaire que le suggère Mme Merkel ni aussi risquée que le craint l’industrie. »
Pourtant Mme Merkel semble promettre le miracle : pas d’importation des pays nucléarisés, pas d’augmentation de l’émission de gaz à effet de serre.
En fait, la part du nucléaire dans l’énergie allemande a reculé de 30 à 23% depuis 2000, celle de l’énergie renouvelable augmentant de 6,6 à 16,5%. L’Allemagne aurait un surplus d’énergie bon marché.
Une des principales difficultés de l’affaire ne serait pas tant la production que le transport, l’énergie renouvelable étant produite au nord de l’Allemagne. « Des 4500km de lignes nécessaires pour transporter l’énergie renouvelable des (majoritairement septentrionales) sources d’énergie vers les consommateurs du sud, seulement 90 ont été construites. » (Mais les écologistes ne voudraient pas des mâts des lignes à haute tension...) Et il faudra multiplier par 500 les capacités de stockage.
L’Allemagne fermant définitivement 7 centrales, dès maintenant, l’approvisionnement d’énergie allemande devrait connaître quelques moments difficiles. Les objectifs environnementaux pourraient ne pas être tenus. « Mais si quelqu’un peut réussir, c’est bien les Allemands ».
Ce qui précède vient de : German energy: Nuclear? Nein, danke | The Economist.
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