L’économiste anglo-saxon n’a pas de mots assez durs pour Jean-Claude Trichet. En élevant ses taux, la BCE fait l’erreur de Roosevelt en 37, qui avait replongé l’Amérique dans la grande dépression.
Toujours est-il que, dans la tempête actuelle, c’est le seul qui tient un cap. Et ce cap est peut-être celui d’une Europe fédérale.
Nos politiques nous ont fait entrer dans l’euro pour nous forcer au changement. La Grèce et le Portugal, par exemple, sortaient de dictatures et estimaient que l’euro, c’était « jamais plus ça ». Aujourd’hui, nous réalisons que le changement est devant nous. Comment le mener ?
Si mes cours disent juste, pour faciliter le changement, il faut un objectif, une « structure cible ». Jean-Claude Trichet propose un ministère des finances de l’Union, qui décharge les ministères nationaux de ce qui touche aux finances à caractère européen, et mette sous tutelle les pays en difficulté (de même que l’Angleterre a nationalisé ses banques ?).
Mais il faut surtout un « donneur d’aide », un animateur du changement. C’est ce qui me semble manquer le plus aujourd’hui. Les irréprochables Allemands condamnent sans appel (jusqu’au concombre espagnol), le technocratique Trichet rêve d’un pouvoir centralisé.
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