La chronique de Favilla des Echos d’aujourd’hui admire les talents de manœuvrier de Martin Hirsch, homme de gauche entré dans un gouvernement de droite pour y promouvoir une loi de gauche.- La technique utilisée est fondamentale dans tout changement : le comportement d’un groupe est dirigé par des « hypothèses fondamentales », inconscientes. Pour changer, il faut éviter celles qui sont inamicales et se faire propulser par les favorables.
- Ici, il fallait installer un revenu minimal pour quelques millions de pauvres. Martin Hirsch a montré, semble-t-il, l’intérêt de la mesure comme encouragement à la reprise du travail. Comme moyen de « gagner plus pour travailler plus », selon l’expression de notre Président.
Attention. Ce n’est pas une anecdote innocente.
C’est un tremblement de terre. C’est une rupture avec nos usages les plus exaspérants. Jusqu’ici le Français « dénonçait », il insultait ses adversaires, donnait des ordres à l’Etat. Bien sûr, rien ne se passait. Résistance au changement. Complot de la médiocrité. «
Ah si l’on tuait tous les cons ! ». Mais il avait fait son travail. Il pouvait dormir tranquillement. Et c'est pour cela que la France est immobile. Mais, comme la Chine, elle doit s'éveiller. Sinon s'en sera fini d'elle et de ce pourquoi elle a vécu. Eh bien, j’ai l’impression que Martin Hirsch est un mutant, ou plutôt un «
hybride », selon la terminologie des sciences du changement.
Il a compris que la France de l’assisté c’était fini ; que le Français devait arrêter de râler, et prendre son sort en main ; e
t qu’impossible n’est pas Français. J’espère qu’il sera imité.
Considérations annexes :
2 commentaires:
En visionnant la discour de Barack Hussein Obama à la convention democrate, j'ai pensé que cette citation vous ferais plaisir :
Citation : "Change doesn't come from Washington, change goes to Washington". B. H. Obama
C'est juste. Il va falloir que je me penche sur son cas!
Enregistrer un commentaire