Arvind Subramanian compare les modèles chinois et indiens. Tous les deux sont partis pour une croissance soutenue : ils exploitent un filon qui n’est pas prêt de s’épuiser.
La réussite internationale du capitalisme indien (très supérieure à celle du capitalisme chinois) masque une dégradation catastrophique des institutions du pays. Construire des institutions est long et difficile ; développer l’entrepreneuriat n’est qu’encourager un penchant naturel.
Arvind Subramanian est inquiet pour l’Inde. Il est confiant en l’avenir chinois.
Compléments :
Arvind Subramanian est inquiet pour l’Inde. Il est confiant en l’avenir chinois.
Compléments :
- La démocratie est en péril.
- Malheureuse Inde cite un article faisant un constat similaire : l’Inde est dans une situation dramatique en dépit d’une démocratie exemplaire.
- Ce débat démocratie / dictature me semble bizarre : que ce soit la France, l’Allemagne ou le Japon, chacun de ces pays a transformé d’une manière dirigiste sa culture pour l’amener où elle se trouve aujourd’hui. L’Angleterre, qui a été le moteur de cette transformation mondiale, et donc nous a imposé sa culture, ne me semble pas faire exception (elle a été « mercantiliste »). L’Amérique, l’Australie, le Canada… n’ont pas eu à opérer de transformation culturelle. D’ailleurs, en période de changements accélérés (guerres), ils sont dirigistes. La question est plutôt de savoir à quoi ressemblera une Chine triomphante.
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