- Même dans les pays où elle est le mieux implantée, la démocratie est en doute (Harald Welzer cite l’Allemagne). Pourquoi ? Parce qu'elle prétend nous « assister », et qu’elle ne peut, ou ne sait, pas le faire, et qu’en plus elle est « arrogante » : le sort des pauvres devient intolérable (pays pauvres et pauvres des pays riches).
- Le danger ? Qu’ils appellent de leurs vœux des modèles moins démocratiques, mais tout aussi efficaces économiquement (la Chine nous en est un exemple). Alors le totalitarisme n’est pas loin.
- Que faire ? Passer d’une République d’assistés, à une démocratie directe. Si le peuple s’identifie à la démocratie, le danger est écarté.
Il y a du juste là dedans. Mais, pour la France, j’irai plus loin. Le grand changement qu'elle subit est celui de l’économie. La prise en main de notre sort ne doit pas être que politique, elle doit être économique. Nous devons faire réussir les entreprises auxquelles nous appartenons ; nous devons être entreprenants dans notre vie, aller chercher notre emploi et non attendre qu’il nous trouve ; si nous sommes dirigeants, nous devons penser expansion, avant de penser licenciement. Je passe d’entreprise en difficulté en entreprise en difficulté. La raison de la difficulté ? On a trop attendu. L'entreprise française est immobile. Pourtant, à chaque fois ces sociétés découvrent des solutions intelligentes qui leur permettent soit de se développer soit de recouvrer la santé, tout en aidant leurs licenciés à retrouver un emploi. Et ce n’est pas difficile. Ça demande un peu de travail, mais pas beaucoup de génie. Camarades dirigeants essayez au moins. N’avez-vous pas été sélectionnés pour vos capacités supérieures ?
Sur le même thème : Démocratie et changement (la difficulté d'adaptation au changement des cultures non préparées), De la liberté (plaidoyer pour la liberté de l'individu, et la démocratie directe), Louis XVI en leader du changement (les origines du modèle tuteur-assisté français).
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