lundi 27 septembre 2010

Avantage compétitif de l’individualisme

Les cultures individualistes sont plus innovantes que les autres, et croissent plus. (Culture can determine long-run growth.)

Mais les cultures collectivistes ne sont pas sans qualités. Elles sont meilleures dans la « coordination des processus de production ». Elles sont surtout plus adaptées aux périodes difficiles, « Malthusiennes » où l’homme n’a pas de quoi manger.

Plus curieux (mais y a-t-il indépendance ?), les cultures collectives sont associées à des populations susceptibles au « risque de dépression », « à un fort stress en cas de rejet social », « à certaines maladies graves » (une population fermée offre moins de prise à l’épidémie, liée aux migrations).

En résumé il apparaît que l'individualisme c'est l'attaque, le collectivisme la défense. 

Observations en vrac :
  • Pour que l’individualisme puisse surnager, il faut qu’il y ait eu une phase de collectivisme qui ait procuré un niveau de sécurité suffisant ? Ce serait un peu notre histoire récente, crises, guerre et chaos, phase collectiviste puis 68 et victoire de l’individualisme…
  • La notion de « croissance » est une notion culturelle, anglo-saxonne. Juger les cultures par rapport à ce critère est donc quelque peu déplacé. (Pour beaucoup de monde, le bien matériel est ruine de l’âme.)
  • Si les innovations individualistes se diffusent dans les cultures collectivistes, ces dernières devraient avoir un avantage, puisqu’elles tendent à enrichir uniformément leur population.
  • Comme le dit régulièrement ce blog, le parasitisme est une forme d'innovation. Je me demande si une grande partie de la croissance récente des pays anglo-saxons, qui ont connu une succession de bulles spéculatives et vivent à crédit, ne vient pas de là.
Compléments :

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