jeudi 23 septembre 2010

Quantitative easing

Informations de la BBC. Les banques centrales anglo-saxonnes craignent la déflation, nouveau « quantitative easing ». L’interviewé, lui, pense que les obligations connaissent une bulle spéculative.

La méthode du quantitative easing marche à l’envers du lancement d’une dépression : en mettant de l’argent en circulation (variante de la « planche à billets »), on augmente les prix. La mise en œuvre de ce changement semble la suivante : la banque centrale achète des obligations aux autres banques. Pleines de cash, elles accélèrent leur financement à l’économie. Intervient alors un mystérieux « multiplicateur », qui fait qu’elle reçoit plus que ce que la banque centrale a dépensé.

Mais, encore faut-il que les banques n’amassent pas ce qu’elles reçoivent !

Le paramètre humain ne serait-il pas prévu par le modèle économique ? Ou, au contraire, le banquier central nous dit-il : ayez peur, je vais augmenter les prix, demandez des augmentations ? Bluff ?

Bienvenue dans le monde des apprentis-sorciers ! Un monde où il ne viendrait à l’idée de personne qu’il existe quelque chose qui s’appelle la société humaine, et qu’elle ne change pas par miracle. 

Compléments :
  • En tout cas l’expérience récente semble montrer que lorsque l’on injecte des masses d’argent quelque part, on fait des bulles. (L'opinion de l'interviewé de la BBC semble donc justifiée.) Et ce pour la raison que, justement, la société s'adapte lentement au changement. 
  • Ou même pas du tout. Les banquiers américains se sentent insultés par les paroles de B.Obama, et ils ont décidé de faire grève. Ils vont garder pour eux l'argent de la banque centrale et le distribuer au parti républicain ?

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