Mon réveil matin m’apprend que la décision d’Ariel Sharon de démarrer un retrait des territoires occupés par Israël, en évacuant la bande de Gaza, a été suivie de la victoire électorale du Hamas. Ce qui aurait dû être vu comme un geste de bonne volonté a déclenché une spirale d’hostilités.
Dans ces conditions il est compréhensible qu’Israël hésite à persévérer dans ce qui semble avoir été une erreur. Et il est, probablement, remarquable qu’elle persiste effectivement.
2 commentaires:
De même le retrait du Liban Sud par Ehud Barak a été suivi par la mainmise totale du Hezbollah.
So what? Le départ d'Algérie a été suivi par la prise en main par le FLN, et cela se passera toujours ainsi. Toute occupation armée ne profite qu'aux extrêmistes du camp d'en face. Seuls la coopération économiques, les échanges, permettent de construire la paix. Le "si tu veux la paix prépare la guerre" a fait bien des ravages.
Cela peut aussi dire que le changement ne se fait pas en "boucle ouverte", il faut un contrôle minimum que le résultat attendu arrive effectivement.
Je concède que c'est plus facile à dire qu'à faire, particulièrement en démocratie, où les gouvernements se suivent mais ne se ressemblent pas.
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