La crise européenne est triple : fiscale (Grèce, par exemple), de compétitivité (différentiel salaires / productivité), bancaire.
Elle vient de ce que la zone euro n'est pas finie, mais que les marchés ont anticipé ce changement. Ce faisant, ils l’ont empêché en apportant une prospérité trompeuse.
Tout l’intérêt des acteurs de la crise (BCE, Allemagne, FMI et divers pays à réformer) est d’installer des eurobligations et une protection des pays en danger. Mais ils ne peuvent le dire :
- pour fournir l'anxiété de survie dont a besoin la réforme ;
- pour que chacun prenne sa juste part des sacrifices.
Autrement dit, le processus ne peut pas réussir, s’il ne peut échouer. Et il le fera à la dernière minute, dans le chaos.
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