Le marché des microprocesseurs est divisé entre le géant Intel et le nain ARM.
On ne peut pas imaginer deux modèles économiques plus dissemblables. Intel, qui emploie 100000 personnes, est totalement intégré. ARM, 2000 personnes, est au cœur d’une fédération d’entreprises. ARM conçoit les microprocesseurs et collecte de faibles droits sur la vente des produits qui utilisent ses plans.
Le plus intéressant n’est pas là. C’est à quel point imprévisible est l’avenir et idiots ceux qui croient tirer des bonnes pratiques de l’exemple de ceux qui réussissent (le fonds de commerce d’Harvard Business Review).
En effet, ARM a eu des débuts de looser. À son origine est Apple. Apple va mal, il joue sa vie sur le Newton, qui a besoin d’un processeur simplifié et qui consomme peu (architecture Risc). Le Newton fait flop. ARM poursuit sa vie peu glorieusement. Jusqu’au boom des smartphones. ARM domine maintenant ce marché. Et on découvre que son type d’architecture économe est bien adapté aux serveurs du cloud, mais aussi au colossal marché de « l’Internet des choses » (équiper de processeurs tout ce qui nous entoure et le relier par Internet).
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