samedi 7 janvier 2012

Y a-t-il un économiste dans la salle ?

Anonyme du 1er janvier me conseille de recruter un économiste. Je suis donc allé chercher qui embaucher dans les pages de The Economist (Marginal revolutionaries).

Malheureusement. Ici aussi, rien ne va plus. La discipline est en plein chamboulement. Les économistes officiels d’hier ayant perdu toute crédibilité, les théories fleurissent de partout. Illustration du dégel de Kurt Lewin ?

Dans ce monde, Paul Krugman semble faiseur de rois. C’est lui qui dit qui il faut prendre au sérieux, amis et, curieusement, ennemis.

Trois écoles sont apparues.
  1. Le monétarisme de marché. Apparemment une évolution du monétarisme précédent. Au lieu de maintenir une croissance hors inflation à une valeur donnée, la banque centrale doit garantir la valeur croissance + inflation. Ce qui créerait une sorte de système vertueux autorégulé.
  2. Une résurgence de l’école de Vienne (autrichienne, en français ?) de von Mises, qui semble dire que le mouvement libéral des dernières années a échoué par manque de radicalisme. Liquidons l’État et tous les outils de régulation du marché ?
  3. Le néochartalisme, apparemment une résurgence d’un mouvement prékeynésien, qui penserait que la monnaie n’est rien sinon un outil de régulation de l’économie. (Dans ces conditions, il n’y a pas de crise de la dette européenne : la BCE n’a qu’a imprimer de l’argent et acheter les dettes des nations en difficulté ?)
Compléments :

Aucun commentaire: