Sont-elles décisives ? Je soupçonne que ce qu’elles ont d’utile n’est pas les solutions qu’elles nous apportent, mais les questions qu’elles nous posent. Pour cette raison les exercices d’application au cas de notre prochaine élection sont laissés au lecteur.
Premier sur l’estrade : John Stuart Mill. Il donne des critères de sélection un peu surprenants.
- Contrairement à ce que l’on tend à penser, il n’est pas essentiel que notre représentant partage nos valeurs. Du moins, en dehors des valeurs essentielles. Ce qu’il faut trouver c’est quelqu’un qui sache affronter un monde imprévisible, raisonner bien et prendre des décisions justes.
- John Stuart Mill aimerait un système qui mette les personnalités exceptionnelles aux vus et aux sus de la nation, et qui permette de les choisir. Le bon représentant du peuple, selon lui, est celui qui ne veut pas être élu, qui n’est poussé que par l’intérêt de la nation. Bref, il ne semble pas très bien disposé vis-à-vis des partis politiques.
Compléments :
- Pour plus de détails sur la position de John Stuart Mill : Gouvernement représentatif.
- Les médias sociaux d’Hervé Kabla sont-ils un moyen de faire connaître par la nation quelques personnalités exceptionnelles, de les faire échapper à l’emprise des partis politiques ?
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