Pour John Stuart Mill, Barack Obama n’est-il pas idéal ?
- Il semble porté par la volonté d’unir l’Amérique, apparemment le rêve des pères fondateurs du pays (Amérique : l'esprit des lois). Pour le reste il est relativement pragmatique.
- C’est quelqu’un qui a une capacité exceptionnelle à la décision. Contrairement à ce que disent les Républicains, il a les caractéristiques mêmes du chef de guerre : il pense vite et froidement.
Cependant, il a aussi des défauts. On lui reproche d’avoir imposé sa réforme de la santé à contre-courant ; il a souvent un peu trop confiance en son jugement ; surtout, critique majeure, il manque de leadership (le leadership sera l’objet d’un prochain billet).
Mais, par les temps qui courent, qui a une idée claire d’où aller ? Ne sommes-nous pas dans une phase de « dégel » de nos certitudes, et de recherche de nouvelles idées ?
Alors, pas facile d’atteindre l’idéal de Mill ? Mais peut-être que M.Obama a besoin d’encore un peu de « mise au point » ?
Pour finir, une note sur le système américain. Lui aussi n’est pas loin de l’idéal de John Stuart Mill.
Contrairement à nos politiques, qui sont des hommes d’appareil, la légitimité du candidat américain vient de son succès dans la « société civile ». Il a fait fortune, c’est un guerrier héroïque, un artiste connu, un intellectuel exceptionnel... dans tous les cas, un homme célèbre, qui a pris une dimension nationale.
Cela donne-t-il à l’Amérique un avantage qui crève les yeux ? Pas réellement. Alors, le choix des « leaders » d’une nation est-il déterminant pour son succès ? Ou la société tend elle à compenser ses faiblesses ?
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