Tocqueville devait se sentir un révolutionnaire, lui aussi,
lorsqu’il considérait les atrocités et l’irrationalité post 89. Idem pour le
néoconservateur : il est une réaction à 68.
Ils ont tous eu raison de dénoncer ces crises de folie.
Mais ils ont commis une erreur colossale : on n’oppose pas la barbarie à
la barbarie. Il n’y a pas deux options : révolutionnaires et contre
révolutionnaires. Il y a, au milieu, l’énorme majorité des gens honnêtes.
Un programme politique doit servir cette immense majorité, non
être une réaction aux idées d'une poignée de fous-furieux, même s’ils ont le pouvoir.
Compléments :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire