dimanche 3 mars 2013

DSK et Marcela Iacub

Cette semaine mon attention tombe sur Nouveau scandale alimentaire, il y a du porc dans le DSK. Pour des raisons apparemment alimentaires, l’intellectuelle Marcela Iacub dévoilait la rusticité de DSK et de ses mœurs sexuelles. J’ai pensé d’abord que le pauvre DSK était une illustration de ce que l’on est toujours puni par là par où on a pêché. D’ailleurs, il se plaignait que sa confiance ait été trahie par celle qui l’avait séduit. DSK en rosière abusée par un pervers. C’était inattendu.

Mais j’ai trouvé plus intéressant. Je crois me souvenir que France Culture a présenté Marcela Iacub comme une égérie de la lutte pour la libération de la femme. Le meilleur monde s’affronterait donc. Cette affaire lèverait elle enfin un pan de voile sur la vie de notre élite ? Malheureusement, le pan est vite retombé. On a immédiatement entendu dire que l’affaire était abjecte, que la presse française était atteinte du mal anglais. Dommage. Je crois que les Anglo-saxons ont raison. Le citoyen doit être informé de qui sont ceux qui veulent le diriger. Comme pour les plats préparés, il faut de la traçabilité en politique. Le plus intéressant n’est d’ailleurs pas tant leur vie privée que l’hypocrisie qu’elle peut révéler.

Et j’ajoute que l’omerta qui protège notre classe dirigeante n’est pas bonne pour elle. Car, sachant que ses turpitudes seront cachées, elle est encouragée à se laisser aller au vice.

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