Mais une nouvelle a effacé les autres. Le pape aurait-il
collaboré à la dictature argentine ? Le
secret des sources de France Culture évoquait la question samedi matin. Apparemment,
la nouvelle viendrait d’une sorte de croisé de gauche appartenant à un journal
partisan de Mme Kirchner, ennemie jurée du pape. On reproche surtout à l’Eglise
de ne pas avoir reconnu ses torts pendant la dictature. Mais le pape est
jésuite et les jésuites se seraient bien comportés. Une photo sensée l’impliquer
n’était pas de lui. Pas clair cette histoire. D’ailleurs que savons-nous de ce
qui s’est passé ou se passe en Argentine ? Comment pouvons-nous juger ?
J’en suis arrivé à m’interroger sur la liberté de la parole.
Est-elle une panacée ? Certaines paroles semblent avoir beaucoup plus de
poids que les autres. En particulier, il y a un avantage à l’attaque
vociférante. Surtout lorsque qu’elle joue sur quelques mots clés, associés au
mal ou au bien. La défense n’ayant pas forcément les mêmes moyens peut être en
situation de faiblesse. Comment se faire une opinion dans ce cas ?
J’ai rencontré un exemple de ce type dans une entreprise. Un
manager s’en prenait violemment à la direction. Alors que,
jusque-là, il était mal aimé, tout le monde avait pris fait et cause pour lui.
La direction ne disait rien. On a appris, plus tard, qu’étant engagée dans un
processus de négociation avec ladite personne, elle était tenue au secret. Et
qu’elle s’était très correctement comportée. Ce qu’a reconnu, après-coup, le
manager.
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