Sans que nous en soyons revenus à la peste, à Dickens, ou à la crise de 29 et à ses conséquences de 40, notre situation mondiale et individuelle s’est considérablement dégradée. Elle montre que nous ne maîtrisons pas notre sort. Et si l’erreur et le changement étaient là ? Et si la systémique avait sont mot à dire sur eux ? me suis-je alors demandé.
Nous avons cherché la stabilité. Or, cette stabilité, par définition, détruit l’espérance de vie d'un système (système, dans
ce cas, = espèce humaine), parce qu'elle élimine sa diversité. Et si nous devions redécouvrir la précarité de notre
condition ? Et s’il fallait abandonner tout espoir de maîtriser notre
avenir, toute recherche d'une organisation sociale totalement protectrice, dans
laquelle nous
pourrions dormir sur nos deux oreilles ? Et si nous devions, au
contraire, architecturer notre société de façon à résister à l’aléa, voire à en tirer parti ?
(Une
idée, parmi d’autres.)
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