jeudi 28 mars 2013

Sens de mon travail : changer pour ne pas changer

Quelqu’un me demandait récemment quel était le sens de mon travail. Eh bien, je veux réaliser une grande cause par de modestes moyens. Je crois que nous ne pourrons pas sortir de la crise dans laquelle nous nous trouvons sans une transformation fondamentale. Ce changement demande avant tout un changement d’attitude à la vie. Et, ensuite, l’acquisition de techniques, celles de la conduite du changement, l’objet de mes livres.

Je vais développer cette idée en quatre billets. Celui-ci présente la philosophie générale de mon approche, les 3 prochains la déclinent à l’Etat, l’entreprise et l’individu.

Nous devons changer pour ne pas changer
Il gattopardoEcrire ce blog m’a montré une évolution historique. Les anciens constataient que le monde changeait. Puis l’homme a voulu changer le monde. Mais il l’a fait à coups d’utopies, qu’il a voulu réaliser par des révolutions. En France, deux attitudes s’opposent. D’une part le « changer pour changer » ultra libéral, mouvement permanent détruisant le lien social qui fait de l’homme un homme. D’autre part, le refus du changement, ou Maginite, dont la conséquence que le changement nous est imposé par la nécessité, il « nous prend à la gorge » selon l’expression de Churchill.

L’idée à laquelle je suis arrivé il y a fort longtemps est qu’il existe une troisième voie. Changer pour ne pas changer. Il faut changer, mais par différenciation, en affirmant notre unicité. Alors, la pression concurrentielle, cette injonction permanente à la « compétitivité »  qui nous broie, disparaîtra. Et nous aurons les moyens de construire cette différence. Quant on a un cap, le changement est une question de technique, pas de grand soir. C’est pour cela que j’écris.

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