Dans Fondation, Isaac
Asimov imagine qu’un savant est capable de prédire les moments où l’espèce
humaine va être sur le point de disparaître. Tout dépendra alors d’une décision.
Cela ressemble à un enseignement de systémique. Notre « éco-système »
permet la vie humaine. Mais les systèmes changent à « effet de levier »… (Tout le débat sur l’effet de serre se retrouve ici :
il est possible que nos émissions de carbone fassent
basculer le système terrestre, et que la vie humaine ne soit plus possible après
le basculement.)
Et si l’on parvenait à prévoir ces changements, pour éviter qu’ils ne tournent mal pour nous ? Rassemblant mes deux idées du moment, l’une sur la relance
de l’économie par la recherche et l’Etat, l’autre sur la banalité du mal, je me
demande s’il n’y a pas ici une solution commune. Et si la recherche mondiale combinait ses efforts pour
suivre les conseils d’Isaac Asimov ? Si nous arrivions à mieux comprendre
les mouvements de la nature, à nous y insérer comme jadis les chasseurs
cueilleurs, peut-être que nos changements sociétaux deviendraient beaucoup
moins douloureux pour l’individu ?
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