Tom Enders, le président du groupe aéronautique et de défense, prépare une révolution grandeur nature. Celle-ci touchera aussi bien l'organisation que l'esprit pionnier qui a toujours prévalu depuis la création d'EADS et d'Aerospatiale. La rentabilité sera désormais le maître-mot de la maison.En outre, il voudrait se débarrasser des Etats actionnaires qui ont financé le succès de la société. Ils lui imposent des contraintes qu'il juge inacceptables.
N'est-il pas dangereux de se priver de ce qui a fait sa réussite ? Il est certainement utile de faire entrer la dimension financière dans l'esprit des ingénieurs, mais n'y a-t-il pas danger qu'elle tue la prise de risque qui est le facteur clé de succès d'un avionneur ? Étrangement, Tom Enders semble s'inspirer de Boeing, alors que Boeing est fortement aidé par l'Etat américain, et qu'il a suivi une politique gestionnaire qui a failli lui être fatale.
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