Un commentaire pose la question suivante : "
je pense que tous les problèmes actuels de la planète viennent du fait de la surpopulation..." C'est un des thèmes qu'a rencontrés ce blog. Tentative de synthèse :
- La thèse de la surpopulation, malthusienne, revient régulièrement. En particulier aujourd'hui. J'ai cité Les limites à la croissance, mais aussi les travaux de MM.Ray et Séverino. La croissance démographique semble un des moteurs du capitalisme. Un moteur qui pousse au crime.
- Mais, est-ce vraiment la taille de la population qui est intenable, ou sa façon de se comporter ? MM. Braungart et McDonough montrent que notre développement produit des déchets toxiques. C'est ce qui ne va pas. Mais on pourrait faire autrement. Des travaux plus classiques expliquent aussi, que sans toucher à notre confort, nous pourrions consommer colossalement moins.
- Dennis Meadows a attiré mon attention sur le concept de résilience. J'en suis arrivé à penser que la résilience est la capacité d'un système à se transformer avec le changement, même s'il est imprévu, à en profiter. La résilience ce n'est pas encaisser sans dommages. La résilience doit être construite. Un système qui a cette capacité est peut être "apprenant", pour utiliser un terme en faveur dans les années 90.
Comment construire une organisation apprenante ? Une piste ?
Je crois que si, à la naissance de son enfant, une mère pouvait demander à sa marraine la fée de le doter du don le plus utile, celui-ci devrait être la curiosité. (Eleanor Roosevelt, citée par Jean-Jacques Auffret).
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