Que penser des printemps arabes ? « La plupart des Arabes perçoivent leurs
révolutions comme globalement positives, sont confiants qu’elles vont atteindre
leurs objectifs et considèrent la démocratie comme la meilleure forme de
gouvernement. » Selon The Economist, il s’agit d’un changement de
paradigme. Jadis les pays arabes avaient des régimes dirigistes. Aujourd’hui,
ils désireraient une forme de démocratie. Mais comme pour tous les autres changements
sociétaux, par exemple la révolution française, il faudra beaucoup de temps
pour y parvenir. Et peut être un nouveau dessin des frontières. D’autant qu’entre
le modèle traditionnel, qui est encore celui d’une forte partie de la société,
et les transformations qui sont survenues, c’est un grand écart explosif. Par
exemple, il y a beaucoup de pauvres peu éduqués, les filles ont de bien
meilleurs résultats scolaires que les garçons mais pas d’emploi, et l’activisme
des jeunes refuse le clientélisme traditionnel… Et les régimes en place tentent
de se maintenir en avivant les tensions communautaires qu’ils contenaient
jusque-là. Quant à la religion elle serait avant tout une question d’affirmation
d’identité. Son désir de diriger la politique ne conviendrait pas aux sociétés
arabes.
Par ailleurs, l’extension de l’UE aurait ouvert le marché
allemand aux mafias des pays de l’est (notamment Bulgarie et Roumanie). La zone
euro devrait se réformer, mais n’a pas envie de le faire. Aux USA, les partis
politiques cherchent les mots qui leur acquièrent les faveurs des foules. Ils
doivent être simples, et répétés jusqu’à la nausée. La police américaine se « comporte plus comme une armée d’occupation d’un
territoire hostile que comme le gardien de la sécurité publique » dit
un livre. Résultat d’une sorte de cercle vicieux qui aurait commencé dans les
années 60.
La politique monétaire américaine se calme, le dollar monte.
Mais il devrait le faire modestement. La santé de l’Amérique n’est pas
extraordinairement florissante. Les cours de l’euro seraient soutenus par la
Chine.
Vente au détail. Ça change, sous l’effet déstabilisateur d’Internet.
Mais aucun modèle n’est parfait. En particulier les ventes en ligne ne
représentent que de l’ordre de 10% des ventes totales, et ce dans les pays où
elles sont les plus fortes. Les entreprises doivent se réinventer sans cesse. Par
exemple, la raison d’être des boutiques serait plus la distraction du client ou
l’exposition, moins la vente. Il semble qu’il faille avoir une présence en
ligne et sur terre. Etre bon dans les deux cas. Mais le mélange efficace est à
trouver, il varie d’un produit à un autre, et il doit être modifié en
permanence (avec son lot d’ouvertures et de fermetures de boutiques). Et la
logistique est importante. Bienvenue dans un monde incertain ? En fait, il
existe des moyens sûrs de faire des affaires illicites en toute impunité. Acheter
un club de football.
Curieusement, avoir des horaires de sommeil réguliers profiterait aux filles, mais pas aux garçons. Moins curieusement, l’exercice
permettrait aux graisses d’aller dans les parties du corps qui sont faites pour
elles.
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