Ce blog essaie de comprendre la logique qui explique le comportement des grands qui nous gouvernent. Avec Boris Johnson, la tâche pourrait être difficile.
A première vue, il s'inscrit dans un mouvement de "dégagisme" mondial. Nous avons été gouvernés par ce que l'humanité fait de mieux en termes d'éducation et de morale. Or, il s'avère que les classes gouvernantes sont les seules à avoir profité de leur politique. Réaction : élire ce qu'elles ont affirmé être le mal absolu. Ce mal absolu est généralement un homme fort qui s'inscrit dans la tradition du pays, et dont les valeurs sont opposées à celles de l'élite globalisée.
Boris Johnson s'explique en partie ainsi. Je le perçois comme une caricature de Churchill. Plus exactement, une caricature de la haute société anglaise éteinte après guerre. Ce qui correspond, chez nous, à l'aristocratie d'ancien régime. Déçu par ce que lui proposait le présent, l'Anglais revient au passé, comme tout le monde.
Le problème c'est "caricature", car Trump, Poutine ou Bolsonaro ont quelque-chose de l'original, ils ont un moteur propre. Où peut aller une caricature ?