dimanche 27 mars 2022

Soutien à l'économie : mais qui va payer la note ?

Qui va payer la note ? C'est bien d'éviter aux entreprises la faillite, mais qui va payer les dettes que nous avons accumulées ? Voilà la question que pose un groupe de dirigeants.

Dans un billet ancien, je disais qu'un économiste m’a rappelé que la méthode de soutien à l'entreprise que nous avons utilisée a été employée par les Allemands en 2008, alors que N.Sarkozy a laissé « faire le marché ». Nous : économie qui se contracte, chômage ; eux : « rebond ».

Prenons l'exemple d'une entreprise de "l'événementiel" que "j'accompagne" dans le cadre de mon action associative. L'aide du gouvernement lui a permis non seulement de ne pas déposer le bilan, mais surtout de se réinventer. Son modèle économique initial, location de matériel, valait zéro. Elle a découvert qu'elle avait un autre métier : la logistique. Elle est entrée sur ce marché. Les affaires que dégage un entrepôt comme les siens valent plusieurs millions d’euros, pour un investisseur. Et, en plus, rien n'empêche d'ajouter entrepôt à entrepôt. Ce qui était impossible avec son métier initial. 

Pas mal. 

Ce n’est pas tout : si elle a pu saisir cette opportunité, c’est que, en masse, le commerce est devenu électronique. C’est un tsunami. Cela signifie non seulement marketing digital mais aussi explosion des besoins de logistique. 

Si cet exemple n’est pas une exception, s’il y a réinvention de l’économie française, si nos PME, de zéro, se mettent à valoir « quelque chose », elles produiront des bénéfices, et elles emploieront des chômeurs et cela nourrira les impôts, et éliminera les dépenses d’assistance sociale, et cela remboursera les dettes. Et l’Etat aura bien joué. 

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