L'open source. On me dit : rien de neuf. Microsoft, c'est très bien. L'open source souffre de ses interfaces et de ses fonctionnalités. On a essayé, ça n'a pas marché.
En fait, il semble y avoir un basculement brutal. La fonction publique serait tentée de passer à l'open source. D'ailleurs, elle en fait déjà un très gros usage. Raison ? Un moyen d'échapper au GAFAM, et à son comportement monopolistique ? Le coup d'envoi aurait été le confinement : il y avait besoin de proposer une solution rigoureuse à la question du télétravail.
Fonctionnalités et interfaces ne seraient plus ce que l'on dit. Les applications de visioconférence, par exemple, seraient plus faciles à prendre en main, pour un utilisateur ordinaire, que les autres.
D'ailleurs tout est confus. Microsoft serait un des plus gros contributeurs à la production de code en open source. Et Microsoft utilise de l'open source. Par exemple. Et le système d'exploitation d'Apple repose sur de l'Open source. Il n'y a plus de frontière entre public et privé, dans ce domaine. C'est cela la grande nouvelle.
Quant au coût, il n'est pas, non plus, ce que l'on dit. L'open source est gratuit, mais le client est tenté de demander des évolutions qui amènent son prix au niveau de celui des logiciels américains. Seulement on paie un ingénieur français plutôt qu'un actionnaire étranger...
On entend aussi parler de cybersécurité. Encore une fois, on dit n'importe quoi. Si l'on respecte des règles de bonne conduite, l'Open source est aussi sûr que tout autre logiciel.
Les choses changent vite. Méfions-nous des idées reçues ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire